En constante évolution, le marché de l’assurance animale attire de plus en plus les propriétaires.S’y souscrire doit faire de manière réfléchie.
Nouvelle niche
Les derniers chiffres évoquent l’égalité entre le nombre d’animaux, toute race confondue, et le nombre de personnes en France. Pour ainsi dire, le pays est l’un des pays européens qui adorent les bêtes. Un grand paradoxe subsiste. Seulement 6 % de ces animaux sont assurés. Surtout dans le domaine de l’assurance santé. Heureusement, de plus en plus de propriétaires commencent à se tourner vers cette police. Conscients de l’utilité de ce contrat. En plus, si les chiens et les chats ont été les plus assurés. Désormais d’autres races entrent dans le lot d’après Unilia-mutuelle.fr. Comme le cheval, les rongeurs, les volatiles… Les animaux de compagnie sont tout de même les plus couverts.
Chaque année, le nombre de souscris à une assurance santé pour animal augmente de 25 %. En totalité, les dépenses liées à cette police dépassent les 4 milliards. Un secteur en pleine expansion donc. En plus, le recours au vétérinaire est quelque peu onéreux. Par exemple, il faut débourser plus de 150 euros pour une simple pneumonie. Pour les fractures, la facture peut atteindre les 1 000 euros. Les opérations chirurgicales coutent plus de 1 800 euros. De bons arguments pouvant inciter les éleveurs à se souscrire à une couverture. Tandis que les couts de l’assurance varient entre 10 et 100 euros. Un prix encore abordable.
Les astuces
Tout comme toutes les assurances, les procédures pour se souscrire sont à peu près les mêmes. Le choix de la compagnie est libre. Ensuite, il faut connaitre quelques principes selon Unilia-mutuelle.fr. Tout d’abord, comme tous les types de couverture, il y a plusieurs formules. Il y a les couvertures minimales. Et il y a les couvertures complètes. Les prix varient bien sur. Ensuite, pour obtenir l’accord de l’assurance, il faut que l’animal ait moins de 10 ans. Les maladies génétiques ne sont pas intégrées dans les clauses du contrat. En cas d’infection héréditaire, l’assurance n’entre pas en compte. Encore assez novice dans la filière, les critères de l’assurance se basent encore sur le chat et le chien.
Pour pouvoir choisir la meilleure offre de couverture pour santé animale, il faut considérer quelques points. Le taux de remboursement en fait partie. Pour 15 euros de cotisations mensuelles, coût de la formule minimale, il faut espérer un remboursement entre 50 et 70 % sur les frais de soin. Consultation du vétérinaire, chirurgie, médicaments… Chez certaines compagnies, le plafond de couverture dépasse rarement les 1 200 euros. Pour une cotisation à 30 euros, le propriétaire est remboursé entre 70 et 85 %. A environ 50 euros, le remboursement peut être total. De plus, le plafond dépasse les 2 000 euros.
Maître modèle
Pour pouvoir bien bénéficier de la couverture, le propriétaire doit chouchouter son animal. La compagnie étudiera d’abord la demande de remboursement avant de décider. Si elle constate que la maladie de la bête est liée à un mauvais traitement, elle peut se dégager de ses obligations.