Décidément, les mouvements professionnels et sociaux ne faiblissent pas en France. En témoigne cette nouvelle grève des centrales nucléaires. Cependant, bien que le géant français EDF ait pris les mesures nécessaires pour assurer la production d’électricité dans le pays, on s’attend toutefois à plusieurs impacts sur la sécurité des installations selon un cabinet de conseil en radio protection.

Une grève à l’appel de la CGT énergie

Cette grève s’est fait à l’appel de la CGT énergie, les salariés de la centrale de Nogent-Sur-Seine, ont décidé de suspendre leurs activités dans la centrale, surtout l’arrêt de la production d’électricité. C’est une centrale située à 100 km au sud de Paris et qui possède 2 réacteurs dont l’un est déjà arrêté pour des raisons techniques. Selon les grévistes, l’objectif est de faire en sorte de ne pas le redémarrer.

Concernant le 2e réacteur, ils envisagent surtout une baisse de la charge voire de l’arrêter totalement. En ce moment, EDF se garde de plus en plus de faire un pronostic sur l’ampleur de la grève, mais envisage des alternatives afin d’apporter des réponses à chaque scénario. Si l’on sait que 67% de la production d’énergie en France est assurée par le nucléaire, il faudra envisager l’augmentation de la part d’autres énergies (hydraulique, éolienne, etc.).

Une augmentation de la part du thermique

Avec la baisse de la part du nucléaire ces dernières années, il est nécessaire de faire en sorte d’augmenter sensiblement la part du thermique dans la consommation énergétique. Quand la température est clémente, le problème du déficit d’énergie est moins sensible. Mais avec un arrêt possible de la centrale nucléaire, il faudra envisager le fait d’acheter de l’énergie à l’étranger. Ce qui reviendrait très cher à la France, surtout en période hivernale. Par la même occasion, il faudra envisager l’augmentation de la part du thermique dans la consommation énergétique en France. Ce qui est loin d’être gagné, car il s’agit d’une énergie polluante.

Pas de risques sur la sécurité nucléaire

D’après l’Autorité de la Sûreté nucléaire, la sécurité des installations nucléaires n’est pas menacée par les mouvements de grève. Cependant, on n’exclut pas l’hypothèse d’un arrêt total des réacteurs nucléaires avec les conséquences que l’on peut facilement envisager selon un cabinet de conseil en radio protection. Dans ce cas, il existe des procédures très strictes qui permettront de surveiller les paramètres de sécurité des réacteurs. En attendant, attendons-nous à une nette baisse de l’apport énergétique en France.